Introduction au roman
Natsume Sôseki est né en 1867 à Edo et il est mort en 1916 dans la
même ville, désormais appelée Tokyo. Unanimement salué comme l’un des plus
grands écrivains de son époque, Sôseki a su traduire avec une grande force les
immenses bouleversements qui se sont produits pendant l’ère Meiji.
Auteur d’une dizaine de romans et nouvelles, Sôseki est particulièrement
apprécié pour sa description fine et pleine d’humour de la société japonaise du
début du XXème siècle qui était attirée par les sirènes de la
modernité occidentale tout en restant attachée aux habitudes et aux modes de
pensée du Japon d’Edo.
L’Occident est l’objet de sentiments contradictoires : tantôt
admiré et envié pour sa puissance économique, militaire et scientifique, tantôt
rejeté pour les dangers qu’il représente sur le plan culturel.
Pratiquement sommées de s’ouvrir à des relations diplomatiques et
commerciales par le président américain Fillmore lors de la mission du
commodore Perry en 1853, les autorités japonaises se sont efforcées de faire
jeu égal avec l’Occident, même si elles furent contraintes, autour des années
1860, de signer avec les Américains puis avec les autres puissances
occidentales des traités qui leur étaient défavorables.
Comme le remarque l’historien P.F. Souyri, « deux slogans de
l’époque résument le problème. Faire du Japon « Un pays riche avec une
armée forte[1] » capable de tenir
enfin tête aux pays occidentaux. « Assimiler les technologies occidentales
en maintenant un esprit japonais[2] »,
c’est-à-dire prendre aux Occidentaux ce qui fait leur force sans y laisser son
âme.[3] ».
Natsume Sôseki, par sa formation même, incarne au plus haut point
cette tension contradictoire qui caractérise la relation du Japon à l’égard de
l’Occident. Imprégné de la civilisation japonaise sous sa forme la plus
accomplie (classiques chinois et poésie traditionnelle japonaise), Sôseki
poursuit à l’université des études d’anglais, langue qu’il enseigne dans un
collège en 1895. D’octobre 1902 à janvier 1903, il bénéficie d’une bourse du
gouvernement japonais pour parfaire sa connaissance de la langue en Angleterre.
« Les deux années que j’ai passées à Londres furent les plus désagréables
de ma vie. Je vivais misérablement parmi les gentlemen anglais comme un chien dans une meute de loups. »
Tel est le jugement qu’il porte en 1907 dans la préface à Une théorie de la littérature (文学論)[4] ».
À son retour de Londres, il est nommé professeur de littérature
anglaise à l’université de Tokyo et il publie en 1905 Je suis un chat qui le rend célèbre. L’année suivante, il publie Botchan qui remporte également un franc
succès. En 1907, il quitte l’université et devient feuilletoniste pour le
journal Asahi. Il se consacrera entièrement à l’écriture pendant les dernières
années de sa vie.
Botchan est un roman d’apprentissage ou pour reprendre l’expression
allemande, un « BildungsRoman ». S’appuyant sur son expérience de
professeur d’anglais dans un collège de l’île de Shikoku, Sôseki raconte
l’histoire d’un jeune homme, Botchan, qui s’engage dans la vie active, une fois
obtenu son diplôme de sciences physiques. Il devient professeur de mathématique,
métier auquel rien ne le destinait. Qui plus est, il part pour la province et
change ainsi radicalement de vie, abandonnant le cocon qu’il s’était construit
à Tokyo.
Il s’ensuit une succession d’ « aventures » dont
l’origine et le dénouement sont largement tributaires de sa personnalité. Son
manque d’expérience professionnelle et son tempérament foncièrement impulsif et
naïf le placent dans des situations difficiles dont il se sort en prenant
quelques coups (au sens propre et au sens figuré). Ces diverses épreuves le
laissent perplexe et le font gagner en maturité à tel point qu’il
déclare :
« Depuis ma naissance je suis de nature insouciante et quoi qu’il
puisse m’arriver, je ne m’en affecte pas – je me contente de vivre au jour le
jour. Il en était ainsi jusqu’à présent mais voici un mois ou peut-être moins
que je suis ici, et le monde commence à m’apparaître soudain comme un séjour
dangereux. Non pas que des événements particuliers me soient arrivés mais j’ai
l’impression que c’est comme si j’avais pris d’un coup cinq ou six ans. ».[5]
Botchan se trouve en quelque sorte déboussolé car il prend souvent
pour argent comptant les sollicitudes et manifestations d’amitié qui relèvent
d’un pur jeu social. Allant ainsi de déconvenue en déconvenue, il évolue avec une
vigueur maladroite dans un monde qui lui apparaît étrange car, comme il le dit
lui-même (p. 139), « tant que je ne sais pas ce qui est blanc et ce
qui est noir, je ne peux me décider à prendre parti ».
Guidé par une volonté morale très stricte, Botchan divise en effet le
monde entre bons et méchants, chacun étant évalué en fonction de sa sincérité, de
sa franchise et de sa recherche de solutions justes. Or une telle conception du
monde s’accommode mal de l’hypocrisie et des calculs égoïstes de son entourage.
Il établit ainsi une sorte de classement moral des uns et des autres, ce qui le
conduit à placer sa nourrice Kiyo, son collègue Porc-Épic et lui-même au-dessus
de son directeur et de son sous-directeur dont les comportements sont
particulièrement machiavéliques.
Et Botchan tombe immanquablement dans chacun des pièges qu’on lui
tend, ce qui le remplit d’amertume. « Peut-être que le monde n’est peuplé
que de charlatans qui ont une seule idée en tête : se tromper
mutuellement. J’étais écœuré » (p. 132). On ne peut s’empêcher de penser
alors au personnage d’Alceste dans le Misanthrope
(人間嫌い)[6]
de Molière :
« Je veux qu'on soit sincère, et qu'en homme d'honneur,
On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur » (acte 1, scène 1).
Ou bien encore plus loin dans la même scène :
« Non, vous dis-je, on devrait châtier, sans pitié,
Ce commerce honteux de semblants d'amitié.
Je veux que l'on soit homme, et qu'en toute rencontre
Le fond de notre cœur dans nos discours se montre,
Que ce soit lui qui parle, et que nos sentiments
Ne se masquent jamais sous de vains compliments. ».
Par ses maladresses, ses excès, ses qualités (ou défauts) de
franchise et de simplicité, Botchan jour le rôle d’un révélateur, au sens
photographique du terme : il rend visible l’image sous-jacente et met à nu
le fonctionnent d’une petite communauté humaine dans le Japon du début du XXème
siècle. Il manifeste le divorce entre l’être et le paraître, dans la lignée des
thèses exprimées par Rousseau dans son Discours sur les Sciences et les Arts de 1750.
« On n’ose plus paraître ce qu’on est ; […] Plus d’amitiés
sincères, plus d’estime réelle ; plus de confiance fondée. Les soupçons, les
ombrages, les craintes, la froideur, la réserve, la haine, la trahison se
cacheront sous ce voile uniforme et perfide de politesse, sous cette urbanité
si vantée que nous devons aux lumières de notre siècle[7]. ».
Dans un ouvrage intitulé Esprit,
maximes et principes (1764), Rousseau enfonce en quelque sorte le clou, en
parlant cette fois de bienséance, comme s’il ne distinguait pas vraiment l’une
de l’autre : « La bienséance n’est que le masque du vice : où la
vertu règne, elle est inutile[8]. »
Politesse, bienséance, ces notions méritent d’être sommairement
définies dans un contexte français et japonais.
La bienséance est essentielle dans la France du XVIIème
siècle. Elle désigne un ensemble de règles correspondant à l’éthique de la Cour
et elle suppose le respect scrupuleux d’usages précis tant du point de vue du
contenu des discours à tenir que de la forme qu’ils doivent adopter. Ils se
confondent alors avec l’étiquette, comme on peut le voir dans plusieurs pièces
de Molière qui dénonce, à maintes reprises, les faux-semblants de la bienséance
par la bouche de certains de ses personnages comme Alceste. Celui-ci n’y voit
que pure hypocrisie et lui préfère l’expression
sincère des sentiments.
Philinte, l’ami d’Alceste, pointe les profondes perturbations
sociales qu’entraînerait le renoncement à la politesse ou plus exactement à la
bienséance :
Philinte
Il est bien des endroits où la pleine franchise
Deviendrait ridicule et serait peu permise ;
Et parfois, n'en déplaise à votre austère honneur,
Il est bon de cacher ce qu'on a dans le cœur.
Serait-il à propos et de la bienséance
De dire à mille gens tout ce que d’eux on pense ?
Et quand on a quelqu’un qu’on hait ou qui déplaît,
Lui doit-on déclarer la chose comme elle est ?
Alceste
Oui.
Philinte
Quoi ? Vous iriez dire à la vieille Émilie
Qu’à son âge il sied mal de faire la jolie,
Et que le blanc qu’elle a scandalise chacun ?
Alceste
Sans doute.
Philinte
À Dorilas, qu’il est trop importun,
Et qu’il n’est, à la cour, oreille qu’il ne lasse
À conter sa bravoure et l’éclat de sa race ?
Alceste
Fort bien.
Philinte
Vous vous moquez.
Alceste
Je ne me moque point…
(Acte 1, scène 1).
Il n’existe pas dans le roman de Sôseki de personnage qui, comme
Philinte, tenterait de ramener Botchan à la raison en lui montrant l’impasse
d’une franchise sans limite. Comment dès lors échapper à l’hypocrisie inhérente
aux relations humaines ? Botchan envisage une solution pour le moins
surprenante !
« Quelqu’un vous demande pardon et dit qu’il est désolé, mais
si vous prenez au sérieux ses excuses, ne va-t-il pas vous traiter comme un
jobard ? Il vaut beaucoup mieux penser qu’il ne s’excuse que pour la forme
et que vous, de même, ne lui accorder qu’un pardon de façade. Si vous désirez
le faire accéder à un véritable repentir, la seule méthode est de le battre
jusqu’à ce qu’il exprime un véritable repentir. » (p. 197).
La violence physique, sous une forme en quelque sorte autorégulée,
est d’ailleurs bien présente dans le roman : bagarres entre les élèves de
l’École normale et ceux du collège ; correction infligée par Porc-Épic et
Botchan au directeur et au directeur adjoint. Dans le cas des élèves des deux
établissements, la bagarre qui les oppose s’explique sans doute par
l’accumulation des frustrations qui résultent des contraintes très pesantes de
leur vie scolaire. Sôseki se montre très critique vis-à-vis des élèves dont il
condamne l’insolence et la grossièreté par la bouche de Porc-Épic mais en même
temps, il dénonce leurs mauvaises conditions de vie : nourriture
détestable et manque de liberté.
Quant à Botchan, il se déclare « plutôt friand de
bagarre » (p. 199) et il considère qu’elle peut être en quelque sorte
légitime. « Même pour des questions personnelles, il faut recourir à la
force. » dit-il à propos de Chemise Rouge (p. 223). La violence libère Porc-Épic
et Botchan du ressentiment qu’ils éprouvent à l’encontre de Chemise-Rouge et du
Bouffon ; elle constitue une forme de châtiment, Botchan se faisant
« l’instrument de la justice divine » (p. 229), pour reprendre
l’expression ironique de Sôseki.
Toutefois, le recours à la force signe l’échec d’une relation
policée entre les individus, même si, dans le cas de Chemise-Rouge, elle revêt
un caractère presque sympathique car on ne peut que se réjouir de voir que le
méchant a été rossé comme dans les contes pour enfants.
Mais revenons à la question de la politesse dans le contexte
japonais en nous appuyant sommairement sur le très bon article de Joy Hendry
dans le Dictionnaire de la civilisation
japonaise[9] parue chez Hazan.
La politesse trouve ses racines dans la tradition
confucianiste ; elle exprime le souci des autres et tient compte des
relations hiérarchiques entre les personnes. Elle se manifeste
traditionnellement par le respect scrupuleux des règles de l’étiquette et
rejoint la notion de tatemae (建前) qui désigne l’ensemble des
comportements ou des opinions que l’on se doit d’exprimer dans des
circonstances données en fonction de sa position sociale. Elle s’oppose aux
sentiments et désirs profonds
(honne 本音) que chacun ressent et qu’il se
garde bien d’exprimer en public.
On retrouve ainsi, au Japon comme en France, une opposition entre
le paraître –tatemae ou bienséance –
et le sentiment authentique – honne.
Force est de constater toutefois qu’en français, aucun terme spécifique
n’existe.
Le respect des règles de politesse, le poids des conventions ont
bien sûr toujours cours en Occident mais avec probablement une moins grande
force qu’au Japon, où elles provoquent des tensions souvent terribles sur les
individus. Telle est l’analyse de l’écrivain Ryu MURAKAMI dans un article du Financial Times qui est en grande partie
traduit dans les pages suivantes :
« La
réalité sous-jacente[10] »
Ryu Murakami, dont les sombres romans débordent de brutalité, parle
avec David Pilling du sentiment sous-jacent de rage qui marque la société
japonaise.
En juin 2008, un dimanche après-midi, Tomohiro Kato, jeune
intérimaire âgé de 25 ans qui travaillait comme intérimaire dans une usine de
pièces automobiles, fonçait au volant d’un camion de deux tonnes dans une foule
qui se trouvait à Akihabara, sorte de pays des merveilles éclairé par des néons
situé en plein centre de Tokyo, et rempli de magasins de gadgets électroniques,
de mangas et de bandes dessinées. Le choc initial causa la mort de trois
personnes. Kato sauta alors du camion et commença à poignarder au hasard les
personnes qui se trouvaient là. Il tua ainsi quatre personnes et en blessa sept
autres. Il indiqua plus tard à la police qu’il ne voulait tuer personne en
particulier. N’importe qui aurait fait l’affaire. Kato avait posté un message
sur Internet platement intitulé : « Je vais tuer des personnes à
Akihabara. ». Il précisait que son attaque était imminente et détaillait ce
qu’il comptait faire. Dans plusieurs messages rédigés plusieurs mois mais aussi
quelques heures avant l’attaque, il indiquait qu’il se sentait moche et qu’il
n’avait pas de petite amie. Il se plaignait aussi de ce qu’il s’était disputé
sur son lieu de travail. Ses parents aisés lui avaient donné une éducation
stricte et ils étaient profondément déçus par ses résultats médiocres au lycée.
Il affirmait aussi : « Je n’ai pas un seul ami et je n’en aurai
pas…je ne suis même pas du niveau des ordures, car au moins, les ordures, on
peut les recycler. ». Son dernier message a été posté environ vingt
minutes avant le déchaînement de violence meurtrière. Il disait
simplement : « Le moment est arrivé. »
Rage. Violence. Bouillonnement de ressentiment sous l’eau dormante.
Là s’étend le territoire de Ryu Murakami, l’un des plus célèbres romanciers
japonais. Les protagonistes des romans de Murakami sont des jeunes qui
commettent des actes de violence ordinaire ou des marginaux indifférents aux
normes sociales de la société japonaise. Certains sont isolés sur un plan
psychologique, comme l’anti-héros du roman Piercing (ピアッシング), publié
en 1994, qui, un pic à glace à la main, se tient au-dessus du berceau de sa
fille et se demande ce qui passerait s’il la tuait. D’autres protagonistes sont
des rebelles qui défendent parfois une cause. L’un garde un crocodile dans son
appartement de Tokyo. Un autre utilise des insectes vénimeux comme une arme. Les
héros de Murakami, qui éveillent en général un vague sentiment de sympathie,
sont la plupart du temps dépourvus d’une grande épaisseur psychologique même
s’ils ont souvent souffert pendant leur enfance de maltraitance ou de détresse
sociale. Les romans de Murakami ont quelque chose en commun avec la violence de
pacotille et les scènes de sexe explicites des dessins animés japonais qui
présentent des visions de sang et de sperme.
Le Japon est l’un des pays les plus sûrs au monde en dehors des romans
de Murakami. Il se produit 10 fois plus de meutres aux États-Unis qu’au Japon,
et 36 fois plus de vols. On ne se demande pratiquement jamais s’il est
dangereux de marcher la nuit dans tel ou tel quartier et l’on est pratiquement
assuré d’une sécurité totale.
La société japonaise est d’une extrême courtoisie, du moins en
surface. Sous le vernis des apparences, des remarques subtiles ou des actes à
peine perceptibles peuvent être aussi tranchants que dans les salons des romans
de Jane Austen. Presque tous les aspects de la vie quotidienne obéissent à des
codes stricts qui définissent la façon appropriée de se comporter. On ne trouve
pratiquement aucun détritus sur la voie publique et les gens n’utilisent pas
leur téléphone mobile dans les transports en commun. Dans les avions, certains
Japonais s’excusent auprès de la personne placée derrière eux et ils font un
léger salut lorsqu’ils inclinent leur siège.
Il arrive toutefois que certaines personnes craquent.
Dans les romans de Murakami, on trouve aussi beaucoup de
personnages qui explosent facilement. Murakami a 61 ans ; il a grandi à
Sasebo près de Nagasaki et il est brusquement apparu dans la conscience
littéraire des Japonais avec le roman Bleu
presque transparent quand il avait autour de 25 ans. Ce roman parle de
jeunes drogués et il repose plus ou moins sur l’expérience de l’auteur. En
1976, son livre a obtenu le prestigieux prix littéraire Akutagawa et il s’est
vendu à plusieurs millions d’exemplaires.[…]
J’ai commencé par lui demander pourquoi ses livres parlent
tellement de violence dans un Japon qui connaît une situation de paix. Plutôt
que de bouillir de rage, les Japonais se révèlent bizarrement passifs.
« C’est exact. Il y a peu de violence au Japon par rapport à
d’autres lieux comme le Moyen-Orient. On ne voit pas non plus beaucoup de
manifestations comme en Europe, » et Murakami ajoute :
« Beaucoup de Japonais sont mécontents et frustrés, mais ils ont du mal à
exprimer leurs sentiments, ce qui les amène à se couper des autres. Et comme
leur colère est rentrée, ils deviennent instables.
La rage est importante. Elle est même une composante essentielle de
mes romans. Mais on peut être en colère et lancer un cocktail Molotov dans la
rue, sans pour autant changer quoi que ce soit. Il est très difficile pour les
jeunes de savoir vers quoi diriger leur colère. […]
[1]
富国強兵
[3] SOUYRI Pierre-François, 2008, La révolution Meiji. L’Histoire, Le Japon Des samouraïs aux
mangas, juillet-août 2008, numéro spécial, n°333, p.61.
[4] En ligne http://www.library.tohoku.ac.jp/collect/soseki/eikoku.html
[6] En ligne http://www.bacdefrancais.net/mis.html
[7] Jean-Jacques Rousseau. Discours sur les sciences et les
arts, Du Contrat Social et autres écrits politiques. Paris : Garnier Frères, (1750) 1975, p. 5.
[8] En ligne https://www.archive.org/stream/oeuvrescompletes36rous/oeuvrescompletes36rous_djvu.txt
[9] Hendry J. (1994) La
politesse. Dictionnaire de la
civilisation japonaise. Paris : Hazan. 1994. La politesse. p. 411/413.
[10] David Pilling. 28/29 septembre 2013. What lies beneath. Financial Times. Life and Arts. p.19.
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